Une sauvage dans la ville

C'est une jeune fille faisant 1 mètre 79 pour 56 kg. Elle sort tout juste de l'enfance, mais elle a perdu toute sa graisse de bébé. Comme toute descendante d'amérindiens, elle a la peau chocolat, avec de longs cheveux bruns. La seule touche de couleur, c'est ses yeux, ils sont de couleur turquoise, ce qui est étrange pour une amérindienne. La plupart du temps, les amérindiens ont les yeux marron. C'est à cause de sa couleur d'yeux qu'elle fut mise de côté par son clan. Elle a une silhouette de rêve, une silhouette en sablier, avec des hanches rondes et pleines, on pourrait les appeler des hanches à enfanter. Il faut rajouter à cela des seins généreux, frôlant les 90C. On lui envie également ses longues jambes, fines et musclées.
En ville, on l'a prend pour une folle, car elle aime s'habiller à la manière des Indiens, un cerf tête rempli de plumes qui lui arrivent aux épaules. Un haut jaune/beige ne lui couvrant que la poitrine, elle a une bretelle qui remonte sur l'épaule droite, pour aller avec le haut, elle a un bracelet de bras à plumes sur le bras gauche. En plus de cela, elle a des bandages qui lui couvrent le bas, partant de sous le nombril jusqu'à la moitié des cuisses. Par-dessus, elle a la moitié d'un long pagne, allant jusqu'au mollet. Le pagne est jaune et ne couvre qu'un côté de ses jambes. À ses pieds, elle n'a que des ballerines noires.

Comme elle fait partie du gang des Tribe, elle a un aigle, symbole du groupe, de couleur noirs avec les contours en jaunes fluo. Son tatouage fait 10 cm et est sur sa nuque, caché par sa chevelure et ses plumes. Pour un peu d'humour, elle a demandé à ce qu'on rajoute une montre sur une des pattes de l'aigle car elle est tout le temps en retard.

Malgré son jeune âge, elle aime s'occuper des autres. C'est une maman ours qui n'hésite pas à dire ce qu'elle pense quand c'est pour prendre soin de sa petite troupe. Pour elle, c'est son devoir de prendre soin de tout le monde, car elle a toujours une personne très maternelle. Elle est toujours prête à bondir dans la moindre occasion pour taquiner les gens de manière gentille. Une chose qu'elle adore ! La pluie. Se promener en temps de pluie dehors à pied nu avec comme seul compagnon le bruit des gouttes qui tombent sur le sol et l'odeur qu'elle dégage.

Elle est calme, douce avec ceux qu'elle apprécie. Elle est à l'écoute de tout le monde, peu importe son rang, son statut social même si elle ne le montre pas. Elle n'est pas bagarreuse, elle évite au contraire les conflits et parfois, elle y met un terme avec des fois un tirage d'oreille de chaque côté pour leur faire reprendre leurs esprits. Oui, elle prône la justice absolue, une justice radicale, peu importe le prix ou la méthode utilisée. Elle a un immense amour pour les livres et la technologie.

Malheureusement, elle est une personne qui aime la compagnie de ses ordinateurs et de la technologie après avoir passé une enfance assez solitaire. Sa famille, son clan l'a rejeté à cause de la couleur de ses yeux, disant qu'elle n'avait pas d'âme, car ses yeux étaient différents d'eux. Un peu comme l'eau qui n'a pas de profondeur, transparente.

Je viens d'un petit clan d'amérindiens qui ont été chassé de leurs terres il y a longtemps, donc, ils ont migré vers le Sud, et on élut domicile dans les plaines Massachusetts.

Je suis née en juillet, un jour de pluie. C'est pourquoi je fus nommée Huyana, cela veut dire 'la pluie qui tombe'. Pour mon clan, naître un jour de pluie porte malheur, donc, on vit mon arrivée avec un mauvais œil. Le Chaman du clan prophétisa malheur et désolation pour nous à cause de moi. On peut dire que la prophétie se réalisa quand en grandissant, mes yeux ne changèrent pas de couleur, restant turquoise. Pour notre clan, une personne ayant les yeux bleus était le signe que la personne n'avait pas reçu une âme lors de sa naissance. C'est ainsi que je fus mise de côté dès mon plus jeune âge. Même mes parents me rejetaient, non pas qu'ils me battaient, mais ils m'ignoraient ou ignoraient le traitement que me faisaient subir les autres enfants ou parents.

Bien que cela m'attristât au début, je finis par me construire une carapace, ne laissant d'une façade d'indifférence faire face au monde, gardant tout pour moi. Dès que je pus, c'est-à-dire vers mes 13 ans, je filai avec mes maigres possessions dans la grande ville pour me débrouiller seule. Mes débuts furent difficiles, car, je ne connaissais rien à la ville, j'étais perdue. Heureusement, que j'avais un QI supérieur aux autres et je pus comprendre que pour survivre, il fallait de l'argent et que pour avoir de l'argent, il fallait travailler. Mais, comment travailler quand on ne sait ni lire ni écrire ? Donc, je dus faire comme les autres démunis, voler, mendier. Mais, il y a une chose que je n'ai jamais faite, c'est de me prostituer, j'avais une estime pour moi et j'étais jeune, cela attisait la convoitise de certains hommes plus pervers que d'autres. J'esquivais les mains baladeuses de ses hommes à la morale des plus douteuse.

Je passais la plupart de mon temps dans une vieille librairie, m'installant dans un coin sombrent tout en prenant des livres pour enfant et essayer d'apprendre à lire. Ce fut avec difficultés que j'arrivais à déchiffrer les mots sans aides, mais j'avais réussi. Je pense que c'est le son de ma voix avait alerté le propriétaire de la librairie. Il me découvrit un jour, peu avant la fermeture en train de réciter l'alphabet. Je pris peur en le voyant et m'enfuis. Je ne revins pas à la librairie pendant une semaine. Je la passai à voler, à traîner dans les rues et à surveiller mon petit coin que j'avais réussi à me dégoter. C'était un vieux cabanon abandonné dans une ancienne bâtisse, ce n'était pas bien grand, mais c'était chez moi et il y faisait chaud l'hiver et j'étais à l'abri de la pluie.

Je retournai à la librairie, pensant qu'il m'avait oublié, mais non. Dès qu'il me vit entrer dans son établissement, fonça sur moi comme un aigle sur sa proie. Il me prit par le bras et me tira fermement vers l'arrière-salle. Là commença un très long interrogatoire, qui j'étais, mon âge, d'où je venais, ce que je faisais dans sa librairie, etc.

Je lui racontai mon histoire et sur la fin, je sanglotais. Cela faisait beaucoup pour une enfant de 14 ans, seule et effrayée. Il me prit dans ses bras pour me réconforter, ce fut la première fois qu'on me faisait un câlin, cela redoubla mes sanglots.

Je pense qu'il avait pris pitié de moi quand il me proposa de venir vivre avec lui et de travailler un peu dans son établissement, ainsi, il pourrait m'apprendre ce que les autres enfants avaient appris. Bien que méfiante, j'avais appris à la dure que rien n'était gratuit, j'acceptais son offre.

Voilà que commençait ma vie comme protégé du libraire. J'appris rapidement à lire, à écrire et à compter. J'appris tout cela en 6 mois. Je mis 1 an de plus pour rattraper le niveau des autres enfants de mon âge.

Phil, le libraire, m'inscrivit à l'école pour que je puisse progresser. On remarqua bien vite ma supériorité intellectuelle. Je sautai 3 classes en 4 ans. C'est à 19 ans que je me retrouvai à l'université de New-York. Phil avait la gentillesse de me payer mes études et les premiers mois de loyer.

C'est ainsi que j'arrivais à New-York. Je passai deux ans à l'université d'où je décrochai mon diplôme en avance.

Malheureusement, Phil mourut dans ce laps de temps. Tué par la mafia à qui il avait emprunté de l'argent pour me payer mes études. Comme il tardait à les rembourser, il le paya de sa vie. Je restai à New-York pour fuir la mafia et les dettes de Phil, telle une lâche.

Je décrochai un job dans l'informatique, en tant que développeur informateur. Je teste la performance des ordinateurs, mais j'aide aussi à créer les jeux vidéos et les sites web. Dans mon temps libre, je suis une hacker professionnelle connue sous le pseudo d'Oiseau Noire.

En sortant dans les rues de New-York, j'entendis la rumeur qu'un groupe d'Indiens se rassemblait souvent dans le Bronx. Bien que surprise, une lueur d'espoir brilla en moi. Peut-être que je pourrais trouver ma place dans ce groupe, qu'il m'accepte telle que je le suis.

C'est pourquoi, je m'étais dirigée vers ce qui semblait être le QG de ce groupe, connu sous le nom de The Tribe, la tribu un nom qui leur convenait. Je demande audience auprès du chef pour demander à faire partie du groupe et offrir mes compétences, tout cela pour faire partie d'un groupe, être accepté pour ce que je suis.

Après un temps de délibération, il accepta. Voilà mon entrée dans le groupe et le commencement d'un nouveau chapitre de ma vie.